Chopin | Prélude n° 4 op.28 | le baiser de Chopin

Chopin et George Sand, Le Pianiste de Polanski et Alon Goldstein
Il est un arbre au cimetière 
Poussant en pleine liberté, 
Non planté par un deuil dicté, 
- Qui flotte au long d'une humble pierre. 

Sur cet arbre, été comme hiver, 
Un oiseau vient qui chante clair 
Sa chanson tristement fidèle. 
Cet arbre et cet oiseau c'est nous : 

Toi le souvenir, moi l'absence 
 Que le temps - qui passe - recense... 
Ah, vivre encore à tes genoux ! 

Ah, vivre encore !  Mais quoi, ma belle, 
Le néant est mon froid vainqueur... 
Du moins, dis, je vis dans ton cœur ? 

Paul Verlaine
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Voici, le prélude n° 4 op.28 joué à l'enterrement de Chopin avec le Requiem de Mozart. Bon ce n'est pas très drôle comme anecdote. Aussi,  pour mettre du baume au coeur, Chers lecteurs,  rappelons-nous qu'il fut composé à Majorque alors que Chopin y passait des vacances avec George Sand. Et le baiser de Chopin par Claude Seignolle, c'est quelque chose...Patrick Clot

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