" I fear that I am writing a requiem for myself "
je crains de composer ce
requiem pour moi-même
requiem pour moi-même
W.A. Mozart
Dites, j'ai écrit une autobiographie, donné mon dernier concert, et tous
vos fans vont être en émoi comme si vous présentiez votre propre fin.
Pour Mozart, la commande de ce Requiem le rendait joyeux,
il pouvait enfin payer ses dettes, rendre sa famille heureuse... Mais il
ne savait pas que se serait sa dernière œuvre inachevée de son vivant.
Il ne savait pas mais il en avait le pressentiment.
Mozart a eu des problèmes de santé tout au long de sa vie, souffrant de
la variole, d'angine, de bronchite, de pneumonie, de la fièvre typhoïde, de
rhumatisme.
Sa dernière maladie a commencé à Prague en 1791 alors qu'il supervisait son nouvel opéra la "Clémence de Titus", si tout allait bien professionnellement, Niemetschek (1766-1849) l'auteur de la première biographie complète de Mozart écrivait : il était pâle et d'expression était triste.
Sa dernière maladie a commencé à Prague en 1791 alors qu'il supervisait son nouvel opéra la "Clémence de Titus", si tout allait bien professionnellement, Niemetschek (1766-1849) l'auteur de la première biographie complète de Mozart écrivait : il était pâle et d'expression était triste.
La disparition de Mozart a nourri l'imagination d'écrivain, de
réalisateur, les plus connus d'entre eux sont Milos Forman avec son film Amadeus (1984), Christian Jacq avec ses quatre livres romancés sur la vie de Mozart : Mozart le Magicien, Le Fils de la Lumière, le Frère du Feu, l'Aimé d'Isis.
Dans le film on voit un Mozart tué lentement par Antonio Salieri et
dans les romans de Christian Jacq, un complot visant à l'éliminer...
Mozart était franc-maçon, il a composé une "Marche funèbre" parmi
d'autres musiques maçonniques, un "opéra", la Flûte enchantée qu'il
dirigera pour la première et la dernière fois le 30 septembre 1791. Cet
opéra aurait mis en colère certains membres de la Confrérie mais surtout
la police qui luttait contre la franc-maçonnerie et les idées qu'elle
véhiculait c'est-à-dire les idées de la Révolution française.
La réalité semble plus simple de retour de Prague, Mozart va de plus en
plus mal, il souffre terriblement et est en proie à une dépression, lors
d'une promenade en carrosse dans "le Parc du Prater" (un parc de
divertissement à Vienne), il dira à son épouse Constance : " Je
ne me sens vraiment pas bien, je pense que je ne n'en ai plus pour
longtemps, je suis sûr d'avoir été empoisonné, je ne peux me débarrasser
de cette idée".
De plus en plus affaibli par le médecin qui pratique des saignées,
Constance va lui remonter le moral et changer l'emploi du temps de
Mozart, elle le persuadera de retarder l'écriture du Requiem, il
composera une "cantate maçonnique" ( K. 623), jouée le 18 novembre
1791, revigoré par son succès, il dit à son épouse : Oui, je vois que
j'étais malade d'avoir eu une telle idée aussi absurde d'avoir eu l'idée
d'être empoisonné, tu me redonnes l'envie de m'atteler au Requiem, je
vais aller de l'avant."
Le Requiem a été commandé par Franz de Walsegg, celui-ci avait
versé un substantiel acompte à Mozart, et comme je l'ai écrit cette somme d'argent lui a permis de remettre à flot les finances domestiques. Malheureusement
le 20 novembre 1791, l'état de Mozart s'aggrave, il commence à enfler, à
ressentir des douleurs et vomir. C'est dans cette souffrance qu'il
entamera la composition du Requiem....
Il en écrit les grandes lignes, il écrit lui-même les deux-tiers de
l’œuvre puis décédera le 5 décembre 1791.
Sa veuve, Constance, pour pouvoir honorer malgré tout la commande et de ne pas à avoir à rembourser l´avance octroyée lors de la commande, et afin de réhabiliter la mémoire de son mari en vue d´obtenir une pension impériale, demanda à Joseph Eybler, puis à Franz Xaver Süssmayr de compléter la partition.
Sa veuve, Constance, pour pouvoir honorer malgré tout la commande et de ne pas à avoir à rembourser l´avance octroyée lors de la commande, et afin de réhabiliter la mémoire de son mari en vue d´obtenir une pension impériale, demanda à Joseph Eybler, puis à Franz Xaver Süssmayr de compléter la partition.
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