Jacqueline du Pré Romances sans paroles de Mendelssohn


Jacqueline du Pré
 
Sérénade
 
— Oh ! quel doux chant m’éveille ?
— Près de ton lit je veille,
Ma fille ! et n’entends rien...
Rendors-toi, c’est chimère !
— J’entends dehors, ma mère,
Un chœur aérien !...

— Ta fièvre va renaître.
— Ces chants de la fenêtre
Semblent s’être approchés.
— Dors, pauvre enfant malade,
Qui rêves sérénade...
Les galants sont couchés !

— Les hommes ! que m’importe ?
Un nuage m’emporte...
Adieu le monde, adieu !
Mère, ces sons étranges
C’est le concert des anges
Qui m’appellent à Dieu !
 
Gérard de Nerval 
 
 Jacqueline du Pré (26.01 1945 – 19.10.1987 )  est décédée de complications liées à une sclérose en plaques. 

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