Maurice Ravel | Martha Argerich | Edgar Allan Poe | Boston | Concerto pour piano et orchestre en sol majeur |
C’est cet admirable, cet immortel instinct du Beau qui nous
fait considérer la terre et ses spectacles comme un aperçu,
comme une correspondance du Ciel. La soif insatiable de tout ce
qui est au delà, et que révèle la vie, est la preuve la plus vivante
de notre immortalité. C’est à la fois par la poésie et à travers la
poésie, par et à travers la musique que l’âme entrevoit les
splendeurs situées derrière le tombeau ; et quand un poème exquis
amène les larmes au bord des yeux, ces larmes ne sont pas
la preuve d’un excès de jouissance, elles sont bien plutôt le témoignage d’une mélancolie irritée, d’une postulation des nerfs,
d’une nature exilée dans l’imparfait et qui voudrait s’emparer
immédiatement, sur cette terre même, d’un paradis révélé.
Edgar Allan Poe (Boston)
Écoutons donc, le concerto pour piano et orchestre en sol majeur de Maurice Ravel, composé pour le 50e anniversaire de l'orchestre symphonique de Boston.
Patrick Clot
Patrick Clot
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